eoliennes

Ferme éolienne

Vallée aux Pierres

Concilier qualité de vie, patrimoine et énergie durable à Menaucourt et Chanteraine

Vallée aux Pierres - Energie éolienne

L’Énergie éolienne a un bilan carbone positif, elle est réversible et sûre. Elle contribue à l’autonomie énergétique de la Nation. Une éolienne de dernière génération alimente entre 3 000 et 4 000 personnes à l’année avec chauffage électrique ! Les bénéfices aux habitants et aux collectivités sont palpables, durables et non délocalisables.

Vallée aux Pierres - Environnement

« Le développement de l’éolien a eu également des bénéfices environnementaux et sanitaires importants qui, si on les monétarise, représentent un gain estimé pour la collectivité de l’ordre de 3,1 à 8,8 Mds€ sur la période 2002-2013. Ces gains dépassent largement le coût de la politique de soutien (…). » Ces perspectives de baisse de coût font de l’éolien l’une des filières de production d’électricité les plus compétitives en France. » ADEME-Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie – septembre 2017 : « Étude sur la filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie »

Le parc

Le parc

Le projet éolien de la Vallée aux Pierres est situé sur les communes de Menaucourt et de Chanteraine, en extension des parcs existants de Plainchamp et de Rosières. Ce projet se situe à l’Est de la route départementale n° 966.

Le département de la Meuse dispose de nombreux atouts pour développer une activité de production d’électricité d’origine éolienne. Ce dernier se caractérise par des vents entre 6 et 7 m/s à 100 m, particulièrement propices pour le développement de projets éoliens.

La sélection du site potentielle d’implantation passe par la prise en compte de différents critères liés au paysage et au patrimoine, aux espaces naturels protégés, à la topographie, aux axes de communications, à l’aéronautique, aux différents réseaux, ainsi qu’aux habitations. La réglementation impose un éloignement des éoliennes de minimum 500 mètres de toutes habitations. Pour le projet de la Vallée aux Pierres, la distance d’implantation a été élargie à 600m.

La zone d’implantation choisie est située sur une zone agricole, entourée de boisements en limite des communes de Chanteraine et de Menaucourt.

Les études écologiques, paysagères et acoustiques réalisées depuis 2022 ont permis de conclure à la faisabilité d’un projet éolien sur la zone.

Le parc éolien de la Vallée aux Pierres se compose de 6 éoliennes Vestas V110 d’une puissance unitaire 2,2 MW (MégaWatts). La production annuelle du parc sera d’environ 28,8GWh (Gigawatts heure), soit l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 13 200 foyers (hors chauffage électrique).

Ci-dessous l’implantation optimale retenue des 6 éoliennes de ce projet.

Le parc
Historique

Historique

2021 1ère rencontre avec les partenaires fonciers (propriétaires et exploitants) ainsi que les maires.
Février 2022 Présentation en commune de Menaucourt et de Chanteraine pour un projet éolien.
Juin 2022 Lancement de l’étude naturaliste (bureau d’études : Biotope) sur un cycle d’un an, relevés et observations de la population faunistique (oiseaux, chauve-souris, autre faune et floristique ainsi que de leurs habitats).
Juillet 2022 Lancement de l’étude acoustique (bureau d’études : Erea Ingenierie) : relevés du niveau sonore au niveau des habitations proches du projet.
Aout 2022 Lancement de l’étude paysagère (bureau d’études : Jacquel & Chatillon) : Etude du paysage et du patrimoine, réalisation de photomontages.
Octobre 2023 Proposition d’entrée au capital aux communes de Menaucourt et Chanteraine et à la communauté de communes de Bar-le-Duc Sud Meuse.
Octobre 2023 Présentation de l’avancée du projet en mairie.
27 et 28 mai 2025 Présentation de l’implantation choisie aux maires de Menaucourt et de Chanteraine.
25 Juin 2025 Exposition publique.
25 Juin 2025 Comité de projet avec les représentants des élus des communes de Menaucourt et de Chanteraine ainsi que des communes limitrophes.
Dernier trimestre 2025 Dépôt du dossier de demande d’autorisation auprès de la Préfecture.

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Études naturalistes et acoustiques

Etude environnementale réalisée par Biotope

Grâce à des inventaires de terrain réalisés par les écologues du bureau d’étude Biotope d’aout 2022 à aout 2023, le site a pu être analysé et cartographié pour les différentes espèces d’oiseaux, de chauves-souris, de faune terrestre, et de flore. Les enjeux ont été hiérarchisés suivant la patrimonialité des espèces observées et leur utilisation du site.

La zone d’étude est constituée majoritairement de surface agricole (grandes cultures, prairie) et de quelques bosquets dont certains présentes un certain intérêt d’un point de vue habitats (hêtraies).

16 espèces de chauves-souris ont été identifiées lors de leurs saisons d’activités (printemps, été et automne) sur la zone d’implantation. Les niveaux d’enjeux différents selon les habitats et l’utilisation qu’en font les chauves-souris. Dans les secteurs de grandes cultures, utilisés comme zones de chasses secondaires, les enjeux sont faibles. Les enjeux forts concernent les boisements et leurs lisières. Ces habitats ont un plus fort intérêt fonctionnel pour les chauves-souris, pour leurs déplacements, la chasse et/ou le gîte. Les milieux semi-ouverts (prairies arbustives) constituant des secteurs de chasse et de déplacement sont considérés à enjeu modéré.

Le peuplement de la zone est largement dominé par la Pipistrelle commune. Plusieurs autres espèces ont été détectées telles que la Barbastelle d’Europe, la sérotine commune le Grand Murin, le Grand Rhinolophe, la Noctule de Leisler, la Pipistrelle de Kuhl…

Pipistrelle commune (Source : Mayennenatureenvironnement.fr)

81 espèces d’oiseaux ont pu être identifiées au cours des prospections réalisées pendant les 4 phases d’observation : hivernation, migration prénuptiale, nidification/reproduction, migration postnuptiale.
Sur les grandes parcelles agricoles, de nombreuses espèces nichent comme par exemple l’Alouette des champs ou se nourrissent comme le Faucon crécerelle, le Busard Cendré, le Milan noir ou le Milan royal. En période de reproduction, les secteurs boisés périphériques sont plus fréquentés que les secteurs cultivés et accueillent diverses espèces comme le Corbeaux Freux, la Fauvette des jardins, la Tourterelle des Bois ou le Pouillots fitis. La Cigogne noire non nicheuse sur la zone d’implantation, a été observée en période de reproduction, survolant les forêts situées à 1.5 km de l’aire d’étude immédiate. Les zones semi-ouvertes (prairies arbustives) accueillent en période de reproduction des espèces telles que la Pie-grièche écorcheur, le Bruant jaune ou la Linotte mélodieuse.
Les flux migratoires sont globalement diffus sur l’aire d’étude immédiate avec le passage notamment de la Grue cendrée ou de Vanneau huppé à l’extérieur de la zone d’Implantation Potentielle. En période hivernale, la zone d’implantation est fréquentée uniformément par les oiseaux et aucun secteur préférentiel n’a été mis en évidence pour la halte hivernale.

Conformément aux préconisations du bureau d’études, l’implantation retenue a permis de s’éloigner des habitats à enjeu comme les boisements et leurs lisières ainsi que les zones semi-ouvertes accueillant les espèces de chauves-souris et d’oiseaux.

Alouette des champs (Source : inpn.mnhn.fr)

6 espèces de mammifères terrestres hors chauve-souris, 3 espèces de reptiles et 16 espèces d’insectes (aucune espèce d’amphibien) ont pu être identifiées au cours des prospections réalisées pendant l’année d’étude. L’intérêt de la zone d’implantation pour ces espèces est globalement faible voir négligeable.

La zone d’implantation présente des sensibilités environnementales compatibles avec le futur parc éolien. Dans le développement du projet, les comportements particuliers de certaines espèces sont pris en compte et des mesures adéquates seront mises en place.

Après construction des éoliennes, un suivi environnemental sera réalisé sur le site pour vérifier l’efficacité des mesures mises en place.  Les résultats de ce suivi sont communiqués à la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) pour vérification.

Étude acoustique réalisée par EREA Ingénierie

Des acousticiens sont venus sur site pour faire des mesures de niveaux sonores actuels, sans éolienne au niveau des habitations les plus proches du site. Une fois la variante d’implantation retenue, ils modélisent la diffusion acoustique depuis chaque éolienne, en s’assurant que le niveau perçu au droit des habitations respecte bien la réglementation.[/one_half]

Au besoin, un plan d’optimisation (bridage de plusieurs éoliennes suivant les conditions) pourra être mis en place afin que le parc soit conforme au seuil acoustique règlementaire.

Après construction des éoliennes, de nouvelles mesures acoustiques doivent être réalisées avec les éoliennes en fonctionnement ou non, pour vérifier qu’elles respectent effectivement la réglementation. La DREAL supervise et contrôle la validité de ces études.

Un plan d’optimisation (bridage de plusieurs éoliennes suivant les conditions) sera mis en place afin que le parc respecte l’arrêté du 26 août 2011. Après construction des éoliennes, un acousticien viendra faire de nouvelles mesures pour vérifier que les éoliennes respectent totalement la réglementation.

acoustique

Etudes paysagères réalisées par l’Agence Jacquel et Chatillon

Un diagnostic des sensibilités paysagères et patrimoniales a été réalisé dans un rayon de 20 km autour de la zone d’étude. Cette étape permet d’identifier les secteurs les plus sensibles, comme les villages les plus proches, les monuments historiques ou sites touristiques qui présentent des vues possibles sur la zone.

La zone d’implantation potentielle se localise sur l’unité paysagère « le plateau Barrois » à l’Est de la vallée de l’Ornain. Les petites vallées creusées par le Noitel et la Barboure encadrent respectivement le Nord et le Sud de la zone d’implantation potentielle. Cette dernière se localise à une altitude comprise entre 280 m et environ 376 m.

La Zone d’Implantation Potentielle contient les éoliennes du parc de Plainchamp ainsi qu’une éolienne du parc de Rosières.

Depuis le plateau, à proximité directe de la ZIP, les vues sont ouvertes et lointaines. Elles sont modulées par les ondulations du plateau. Depuis la vallée de l’Ornain et le vallon du Noitel, les éoliennes du parc de Plainchamp et parfois celles de Rosières sont visibles. L’importance de la trame végétale sur l’aire d’étude immédiate limite la profondeur des vues et la prégnance pressentie du projet depuis les abords de la Zone d’Implantation Potentielle (ZIP). De plus, la présence des parcs éolien de Plainchamp et de Rosières en continuité de la ZIP limite les situations de modification significative du paysage dans la mesure où l’objet éolien est un motif coutumier des perceptions des riverains et usagers.

Afin de garantir l’insertion visuelle d’un parc éolien, plusieurs variantes d’implantation sont comparées à l’aide de photomontages.  Une fois la variante retenue, l’expert paysagiste évaluera l’impact du projet à l’aide de plusieurs photomontages. L’ensemble des parcs éoliens construits, autorisés et en instruction sont également intégrés dans l’étude afin d’évaluer les effets cumulés avec le projet.

En fonction des résultats, des mesures paysagères peuvent être proposées.

Localisation des zones favorables

carte des contraintes

eoliennes

État de l'éolien en france

En France :

Le développement des énergies renouvelables sur le territoire français résulte d’une volonté d’atteindre une plus grande indépendance énergétique, de lutter contre les changements climatiques et de créer de nouvelles filières professionnelles et des emplois. Comme le soleil ou l’eau, le vent est une ressource abondante, directement accessible et exploitable sur notre territoire. L’énergie éolienne est une énergie totalement propre, réversible et sûre. Cette énergie participe à la diversification du mix énergétique de la France. Après l’hydroélectricité, c’est l’énergie renouvelable la plus économique à produire.

Au 31 décembre 2024, la France compte un parc éolien terrestre d’une puissance totale d’environ 22,9 GW. Cependant, l’objectif national est d’atteindre entre 33,2 GW et 34,7 GW d’ici 2028, conformément à la programmation pluriannuelle de l’énergie. L’énergie éolienne a représenté 11,3 % de la consommation nationale d’électricité en 2023 et a contribué à la création de 23 607 emplois à la fin de cette même année. (source : France Renouvelables).

Informations complémentaires sur l’énergie éolienne :

logo-FEEToute l’information sur l’énergie éolienne

 

Vous trouverez en suivant ce lien un livret nommé « Un vent de Transition ». :

https://fee.asso.fr/pub/un-vent-de-transition/ Il vise à travers 11 infographies à apporter des éléments de compréhension et d’information sur l’énergie éolienne

schema parc éolien

Les retombées économiques sur le territoire

Les bénéfices aux habitants et aux collectivités sont durables et non délocalisables. Les recettes fiscales pour les collectivités sont estimées à environ :

  • 8 510€/MW/an pour les collectivités locales, soit environs 112 000 € par an pour l’ensemble des 6 éoliennes de 2,2 MW.

Le projet aura un impact financier positif sur les entreprises locales (hébergements, restauration, travaux publics, réseaux, bureaux de certification, transport…) lors des phases de construction et d’exploitation. On estime l’investissement auprès des entreprises locales à environ 2,8 millions d’euros (hôtellerie, restauration, BTP, travaux, réseaux…)

De plus, 127 emplois seront créés en Equivalent Temps Plein (ETP) à l’échelle nationale, dont 13 en Meuse l’année de la construction. De plus, environ 2 emplois ETP seront créés sur le département pour l’exploitation du parc, d’après l’outil TETE développé par l’ADEME et Réseau Action Climat.

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En savoir plus

Bulletin d’information Projet éolien de la Vallée aux Pierres

30 novembre 2018

Ci-joint le bulletin d’information.